Pourquoi le SAFTHON ?
Les enjeux liés au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) sont considérables. Ce syndrome, et plus largement l’Ensemble des Troubles Causés par l’Alcoolisation Fœtale (TCAF) décrits depuis 1968, en France, constituent la première cause de handicap évitable.
Mauvaise information, manque de formation, maladie alcoolique,…les raisons de consommer de l’alcool pendant la grossesse sont multiples. En être conscient, permet d’établir des plans de prévention et d’accompagnement spécifiques et adaptés aux contraintes du terrain.
Quelques chiffres
28% des grossesses restent imprévus aujourd’hui et notamment chez les jeunes adultes. Certaines femmes ignorent les réelles conséquences de l’alcool pendant la grossesse et surtout des petites consommations. Une étude française fait état d’une consommation pendant la grossesse déclarée par 23% des femmes et d’une consommation de trois verres ou plus en une même occasion par 2% des femmes. Parmi les femmes qui consommaient de l’alcool avant la grossesse, 41% n’ont pas totalement arrêté de boire à l’annonce du diagnostic.
La consommation d’alcool est-elle plus dangereuse en début ou en fin de grossesse ?
Toute consommation est dangereuse, il n’y a pas un moment où il n’y a aucun risque. C’est la loterie, certains passent au travers, d’autres n’ont pas cette chance. Beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte, dont des facteurs génétiques, et l’on ne sait pas dire qui est plus vulnérable. Ce dont on est sûr, c’est que lorsqu’on prend de l’alcool, on prend un risque. Et si j’ai bu avant de savoir que j’étais enceinte ? Si vous avez eu une ou deux prises d’alcool modérées, rassurez-vous, le risque malformatif est très faible. Ne dramatisez pas et surtout, cessez sans attendre de consommer de l’alcool. Si vous êtes inquiète, parlez-en à votre obstétricien qui suivra votre grossesse de près, notamment l’échographie morphologique.
Source : SAFFrance